Les abonnements en ligne forcés ont coûté aux consommateurs belges 114 euros en moyenne durant les trois dernières années

Les consommateurs belges se laissent trop souvent tromper par des offres attrayantes sur Internet qui conduisent en réalité à des abonnements payants. Selon une étude* réalisée par le réseau des Centres Européens des Consommateurs (ECC-Net), les victimes belges ont perdu en moyenne 114 euros durant les trois dernières années suite à la conclusion de tels abonnements. Un Belge sur deux ignore qu’il peut demander un remboursement à l’émetteur de sa carte de crédit quand le vendeur refuse de rembourser. Le CEC Belgique souhaite aider les consommateurs à éviter ces pièges aux conséquences financières souvent importantes grâce à une vidéo et quelques conseils quant aux bons réflexes à avoir.

Vous êtes certainement déjà tombé sur des publicités sur les réseaux sociaux ou pop-ups sur d’autres sites vous proposant des échantillons gratuits. Vous êtes invité à payer uniquement les frais de livraison, généralement par carte de crédit. Une fois la commande validée, vous réalisez que vous avez souscrit en réalité à un abonnement payant dans le cadre duquel des produits vous seront envoyés à une certaine fréquence et qui vous seront facturés au prix fort. Ce prix sera automatiquement débité de votre carte de crédit. 

Les consommateurs belges victimes de telles pratiques ont déboursé 114 euros en moyenne durant les trois dernières années. Ce constat résulte d’une étude réalisée* par le réseau des Centres Européens des Consommateurs. 

85% des personnes interrogées sont conscientes qu’elles ne doivent pas payer pour des biens qu’elles n’ont pas explicitement commandés. Mais un Belge sur deux ignore qu’il peut faire un charge back auprès de l’émetteur de la carte de crédit dans le cas où la société coupable de vente trompeuse refuse de rembourser. 

« Grâce à une vidéo et quelques conseils quant aux bons réflexes à avoir lors d’achats sur Internet, nous espérons que les consommateurs seront mieux armés pour reconnaître et éviter ces pièges » affirme Karen Ghysels, Directrice CEC Belgique. 

Vidéo: Des pièges ? Ne vous laissez pas avoir !

Cette petite vidéo humoristiques illustre quelque unes des astuces déployées par les vendeurs pour vous amener à cliquer sur leur publicité trompeuse dont l’objectif n’est pas l’échantillon gratuit mais un abonnement payant souscrit à votre insu.

Les bons réflexes à avoir avant de commander en ligne

Avant de vous laisser séduire par une offre sur Internet, vérifiez d’abord les points suivants :

  • Qui est le vendeur ? Vérifiez entre autres son adresse géographique et son adresse e-mail sur son site officiel. 
  • Où est établi le vendeur? Un vendeur n’est pas forcément situé dans le pays qui figure dans le pays mentionné dans son url. Un « .be » ne veut pas dire qu’il s’agit d’un webshop basé en Belgique. Gardez à l’esprit que les vendeurs établis en dehors de l’UE sont rarement soumis à la législation européenne.
  • Quelles sont les conditions générales de vente ? Le webshop mentionne-t-il le droit de rétractation de 14 jours, sa politique d’annulation et de renvoi ? Non ? Passez votre chemin alors car ce site ne respecte pas les obligations légales d’information les plus élémentaires. 
  • A quoi vous engagez-vous ? Commandez-vous uniquement un échantillon ou un exemplaire gratuit ? Ou s’agit-il d’un abonnement dans le cadre duquel des produits vous seront envoyés à une certaine fréquence et facturés au prix fort ? Faites des captures d’écran durant le processus de commande. En cas de litige, elles vous seront utiles pour vérifier ce à quoi vous vous êtes réellement engagé. 

* À propos de l’étude

L’étude est une enquête quantitative réalisée dans six pays (Autriche, Belgique, Finlande, Norvège, Pays-Bas et Suède) par la société Sifo Kantar, à la demande du Centre Européen des Consommateurs Suède. Il s’agit des six pays où le réseau des Centres Européens des Consommateurs a reçu le plus grand nombre de plaintes concernant les abonnements en ligne forcés.

Télécharger l’étude complète (en anglais)
Télécharger le résumé de l’étude (en anglais)